Ce type de comportement chez les adolescents ou les jeunes adultes est un sujet extrêmement médiatisé au Japon mais qui frôle le tabou ayant un hikikomori à la maison tellement la honte et l’humiliation sont grandes.
Le désarroi des familles
Les parents essayent tant bien que mal de comprendre leur enfant qui refuse de sortir de sa chambre des mois ou des années durant. Ils sont conscients du fait que toute forme de dialogue est inutile, le hikkikmori étant extrêmement sensible et réfractaire à tout contact humain.Celui-ci justifie rarement sa décision à son environnement familial il n’a pas des amis auxquels se confier.
Des solutions variées sont envisagées afin de réinsérer petit à petit le jeune dans la vie quotidienne. Tandis que des parents n’hésitent pas à faire appel à des psychanalystes afin de proposer des séances de thérapies à domicile, d’autres optent pour la voie de la passivité en laissant le temps agir et en espérant que le hikikomori prenne lui-même une initiative et trouve son propre chemin dans la vie.
Si le hikikomori est une fille, ses complexes peuvent venir de son aspect extérieur trouvant son corps plein d’imperfections. Dans ce cas-là, les parents sont même prêts à offrir une opération de chirurgie esthétique en espérant faire regagner à leur progéniture une meilleure estime de soi.
Une forme de révolte
Si du point de vue occidental, cette pathologie peut être comparée à une forme d’anxiété sociale, au Japon elle prend des dimensions plus grandes : le hikikomori ressent un grand soulagement à éviter d’avoir une vie sociale régie par des codes très strictes au pays du soleil levant.
Passant ses journées à surfer sur internet, lire des mangas (bandes dessinées japonaises) ou jouer aux jeux-vidéos sans n’avoir aucune préoccupation pour son avenir scolaire et professionnel, le hikikomori
Ce phénomène, localisé principalement au Japon dans les années 90, est entrain de gagner de plus en plus les pays industrialisés comme l’Australie, la France et l’Italie, surtout avec la montée en puissance des nouvelles technologies qui permettent de se reclure dans un monde virtuel.
C’est alors principalement de l’essor des parents de cadrer leurs enfants dès leur plus jeune âge et de changer leur attitude permissive en comportement plus ferme sur les responsabilités et les devoirs dans la vie de l’adolescent.