Mais ce rejet quasi-total de toute volonté de rapport avec le sexe opposé, qui a causé un déclin démographique au japon, est en réalité déclenché par des facteurs profondément enfuis dans la psychologie sociale nippone dont le fonctionnement n’est jamais évident aux premiers abords.
Le paradoxe de l’omniprésence de la sexualité au Japon
Le contraste entre médias et réalité des faits se creuse d’autant plus quand on voit les programmes télévisés japonais totalement décalés par rapport à ceux occidentaux, où des épreuves érotiques ou basés sur des jeux sexuels sont devenues complètement banalisés et diffusés quotidiennement au grand public.Une production visuelle ou d’ailleurs l’image de la femme représente simplement la transposition des fantasmes masculins sur petit ou grand écran, une image idéale ou faussée d’une figure féminine idéale sur le plan moral et physique souvent bien lointaine de la réalité, incarnée par des icônes idolâtrées spécialement façonnées, des fois même à grands coups de chirurgie plastique, pour se conformer aux illusions des jeunes adolescents en manque de satisfactions sentimentales.
L’évolution des mœurs japonaises
La situation économique a joué un rôle fondamental dans la régression des rapports entre hommes et femmes au Japon. Il faut savoir que l’année 1990 signe ce qu’on appelle « l’éclatement de la bulle financière » du pays, ce qui par conséquence a amené beaucoup d’entreprises et de personnes japonaises à connaitre deux décennies particulièrement difficiles sur le plan économique.Ce phénomène a conduit à deux résultats : d’une part nous avons une « émasculation économique » des hommes japonais qui ont perdu leur confiance en société, et d’une autre nous avons des femmes japonaises qui inversement se sont émancipées et ont conquis leur liberté, ne voulant plus être cantonnées à leur rôle traditionnel de femme au foyer.
Un impact direct sur la démographie
Ce phénomène aurait un impact beaucoup plus nocif sur la société japonaise qu’il n’y parait : en effet, le phénomène de l’abstention sexuelle est déjà en train de montrer concrètement ses résultats puisque la population a drastiquement chuté ces dernières années.Ceci paraît logique vu que, selon plusieurs statistiques de l’état, presque la moitié des femmes japonaises âgées entre 18 et 35 ans ne sont pas mariées, et plus de 55% d’hommes du même âge se trouvent également dans une situation de célibat ; et si la tendance ne sera pas renversée, toujours selon les mêmes recherches sur la démographie, il est estimé que la population japonaise va diminuer d’environ 50% de sa population totale d’ici la fin de ce siècle.
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